J’habite un littoral où le souffle est passion,
Un écrin de granit accroché sur un cap,
J’habite un océan agité par l’azur,
Vu d’une verte prairie courue de mille talus,
J’habite en Armorique chez un oiseau marin,
Coiffant de vastes plages ou niché dans les failles,
J’habite un bout du monde en pointe d’Eurasie
Au gré d’un vent solaire illuminant les voiles,
J’habite un port de brumes perdu dans les embruns,
Berceau d’un horizon, refuge d’une aventure,
J’habite à la frontière de tous ces absolus,
Sans avoir à choisir… puisque je ne pars plus…
Je garde mon Cap !
AdA