samedi 19 octobre 2013

J'ai gaspillé ma journée mondiale du gaspillage...


C'est étrange cette journée du gaspillage... je ne l'ai pas vu passée ! Sans doute ai-je gaspillé mon temps loin des médias, loin de l'information en flux continue et dispersé...


Elle m’est révélée aujourd'hui au moment même où j'achève la lecture de ces quelques lignes portant "regards sur le monde actuel" :
Je me suis essayé autrefois à me faire une idée positive de ce que l'on nomme progrès. Éliminant donc toute considération d’ordre moral, politique ou esthétique, le progrès me parut se réduire à l'accroissement très rapide et très sensible de la puissance (mécanique) utilisable par les hommes, et à celui de la précision qu'ils peuvent atteindre dans leurs prévisions. Un nombre de chevaux-vapeur, un nombre de décimales vérifiables, voilà des indices dont on ne peut douter qu'ils n'aient grandement augmenté depuis un siècle. Songez à ce qui se consume chaque jour dans cette quantité de moteurs de toute espèces, à la destruction de réserves qui s'opère dans le monde. Une rue de Paris travaille et tremble comme une usine. Le soir, une fête de feu, des trésors de lumière expriment aux regards éblouis un pouvoir de dissipation extraordinaire, une largesse presque coupable. Le gaspillage ne serait-il pas devenu une nécessité publique et permanente ? Qui sait ce que découvrirait une analyse assez prolongée de ces excès qui se font familiers ?

SUITE  SUR  + D'INFOS

dimanche 6 octobre 2013

La terre est bleue comme une orange... c'est déjà de la géopoétique ?


"La terre est bleue comme une orange

Jamais une erreur les mots ne mentent pas..."




Il y a de la rondeur, de la couleur, de la saveur dans cette intuition. Une étincelle qui suggère toute sorte de sens... 


En se laissant bercer un peu, on la verrait presque incarner cette définition de Kenneth White :"la géopoétique offre un terrain de rencontre et de stimulation réciproque, non seulement, et c’est de plus en plus nécessaire, entre poésie, pensée et science, mais entre les disciplines les plus diverses, dès qu’elles sont prêtes à sortir de cadres souvent trop restreints et à entrer dans un espace global (cosmologique, cosmopoétique) en se posant la question fondamentale : qu’en est-il de la vie sur terre, qu’en est-il du monde?" [Pour l'Institut de géopoétique, 26 avril 1989].

On peut aussi jouer à s'égarer dans des parallèles hasardeux... d'une terre parfois givrée souvent pressée, par le temps ou pour ses ressources naturelles... On peut même y voir une référence d'opérateur téléphonique qui aspire à couvrir le monde de ses ondes...

En ce début d'automne, on préférera s'abandonner à une gorgée de soleil, sur cette note d'optimisme qui termine ce poème d'Eluard :

"Tu as toutes les joies solaires
Tout le soleil sur la terre
Sur les chemins de ta beauté."

Mais vous ! Que voyez-vous ?

AdA