"La terre est bleue comme une orange
Jamais une erreur les mots ne mentent pas..."
Il y a de la rondeur, de la couleur, de la saveur dans cette intuition. Une étincelle qui suggère toute sorte de sens...
En se laissant bercer un peu, on la verrait presque incarner cette définition de Kenneth White :"la géopoétique offre un terrain de rencontre et de stimulation réciproque, non seulement, et c’est de plus en plus nécessaire, entre poésie, pensée et science, mais entre les disciplines les plus diverses, dès qu’elles sont prêtes à sortir de cadres souvent trop restreints et à entrer dans un espace global (cosmologique, cosmopoétique) en se posant la question fondamentale : qu’en est-il de la vie sur terre, qu’en est-il du monde?" [Pour l'Institut de géopoétique, 26 avril 1989].
On peut aussi jouer à s'égarer dans des parallèles hasardeux... d'une terre parfois givrée souvent pressée, par le temps ou pour ses ressources naturelles... On peut même y voir une référence d'opérateur téléphonique qui aspire à couvrir le monde de ses ondes...
En ce début d'automne, on préférera s'abandonner à une gorgée de soleil, sur cette note d'optimisme qui termine ce poème d'Eluard :
"Tu as toutes les joies solaires
Tout le soleil sur la terre
Sur les chemins de ta beauté."
Mais vous ! Que voyez-vous ?
AdA
AdA
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