Quel scandale, la poésie a encore frappé... au BAC !
Victor Hugo n'a jamais laissé
indifférent... Mais aujourd'hui encore, certains élèves mal avertis veulent sa
peau : "Victor Hugo si j'te croise dans la rue t'es mort...". On peut certes s'en indigner mais reconnaissez que les délires
numériques nous valent quelques réparties de haute volée !
Ainsi le : "Que dit-il, le brin
d'herbe ? et que répond la tombe ?" de l'auteur bénéficie
d'une contre-interrogation fine de notre jeunesse : "pourquoi tu tapes la discut entre une tombe et un brin
d'herbe (...) ?" (je vous épargne la fin de la question...) ou une comparaison
artistique pénétrante : "Y'a Hugo Tout Seul qui fait des vidéos, et Victor Hugo qui lui est pas tout seul dans sa tête avec ses brins d'herbe...".
Quand on lit ces touits, il nous vient
l'envie de souhaiter bon courage aux correcteurs... et de dire aux plus
agressifs de notre élite future de savourer les derniers vers du poème coupable
:
"Aimez-vous ! c'est le mois où les
fraises sont mûres.
L'ange du soir rêveur, qui flotte dans les
vents,
Mêle, en les emportant sur ses ailes obscures,
Les prières des morts aux baisers des vivants."
Mêle, en les emportant sur ses ailes obscures,
Les prières des morts aux baisers des vivants."
AdA
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