Notre ère de suspicion nous offre enfin un peu
de poésie… Après les requins israéliens guidés par GPS pour attaquer les
touristes sur les plages du Sinaï, après le pigeon espion et son mystérieux microfilm,
voici une nouvelle variante égyptienne de la fable du « renard et la
cigogne », un remake animalier d’« OSS
117 : Le Caire, nid d’espions », une version pour enfant du « Vol
des cigognes » de Grangé !
En effet, alors qu’elle faisait une courte pause dans sa migration en compagnie de ses consœurs, une cigogne a dû obtempérer à une invitation forcée de la police égyptienne ... Equipée d’un boitier électronique sur le dos, elle présentait tous les attributs d’une espionne française. Après une investigation de quatre jours dans un poste de police, elle a finalement été relâchée sur ordre du procureur. Le boitier servait à étudier sa migration...
La morale de cette nouvelle fable ne dit pas si les
autorités politiques françaises se sont senties flattées par une telle
considération pour nos productions régionales alsaciennes et pour nos petits bidouillages
électroniques « made in France »… Cette surestimation de nos capacités
d’espionnage n’est-elle pas la reconnaissance de notre élégance et de notre
imagination comparées aux mécaniques rustres et industrielles de Prism, aux satellites perfectionnés d’observation
et d’écoute, aux drones espions et autres outils des Big Brothers ?
A moins que les Egyptiens, en bons visionnaires, n’anticipent d’une décennie l’intégration des composants électroniques en tout genre (on parle de puces, capteurs électro-optiques et infra-rouges, systèmes d’écoute) dans des organismes vivants…
A moins que les Egyptiens, en bons visionnaires, n’anticipent d’une décennie l’intégration des composants électroniques en tout genre (on parle de puces, capteurs électro-optiques et infra-rouges, systèmes d’écoute) dans des organismes vivants…
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